Collectivités et développement durable

Politis  • 7 juin 2007 abonné·es

Alternatives économiques a consacré un hors-série aux actions menées par les collectivités territoriales en faveur du développement durable. Les enquêtes ont porté sur les vingt plus grandes agglomérations. « La mise en oeuvre de telles politiques ne va pas de soi » , estiment les auteurs. Angers, Grenoble, Lille, Lyon, Nantes, Rennes et Strasbourg font figure de modèles. Lille se démarque par une gestion innovante des déchets. L’économie sociale et solidaire représente 11 % de l’emploi sur le territoire de la métropole. Les mauvaises élèves sont Toulouse, Marseille et Toulon, où la voiture représente respectivement 64 %, 58 % et 64 % des modes de déplacement. Et Paris ? Les initiatives se sont multipliées ces dernières années pour inciter la population à opter pour les transports collectifs ou les modes dits « doux » (vélo, marche, etc.). Mais la capitale enregistre une surmortalité de 6 % due à la pollution. Alternatives économiques s’étonne du « manque de volonté de la ville de communiquer sur le développement durable : le service de presse n’a pas fourni une seule information (sauf sur le nombre de place en crèche) ». À méditer, à un an des municipales.

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