« Dénoncer l’arbitraire colonial »

José Bové
est parti en Nouvelle-Calédonie soutenir, durant la campagne législative, les candidats de l’USTKE, qui luttent pour l’indépendance de la Kanaky. Il explique ses liens avec ce mouvement social et politique,
ainsi que les enjeux locaux.

Clotilde Monteiro  • 7 juin 2007 abonné·es

Pourquoi avez-vous décidé de vous inviter dans la campagne des législatives en Nouvelle-Calédonie ?

José Bové : Je suis venu ici en tant qu'ami. J'ai décidé de soutenir les deux candidats de l'USTKE [^2] aux législatives, Louis Kotra Uregéi, pour la première circonscription, et François-Xavier Apok, pour la deuxième, puisque j'ai réalisé ici, à l'issue du premier tour de l'élection présidentielle, des scores honorables. Je suis arrivé en troisième position dans le Nord, en deuxième position dans les îles, où j'étais ex-aequo avec Nicolas Sarkozy, et en tête à Belep, la commune la plus au nord du territoire, avec 46,8 % des voix. Il m'a donc semblé naturel de me

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Politique
Temps de lecture : 4 minutes