États et multinationales

Politis  • 19 juillet 2007 abonné·es

Il n’est pas nécessaire de noircir le tableau pour décrire la vie quotidienne de « Pascal L. » dans un monde soumis aux exigences de l’Accord général sur le commerce des services (AGCS). La fiction sur laquelle s’ouvre L’AGCS, quand les États abdiquent face aux multinationales donne une idée de ce que serait une libéralisation de tous les secteurs de services, objectif de cet accord international régi par l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Les auteurs montrent que les élus ont souvent du mal à admettre que l’État a amputé sa souveraineté en transférant à l’OMC des attributions importantes, alors que les collectivités locales, les secteurs de l’éducation, de la santé ou de la culture sont concernés par les négociations qui doivent s’achever à la fin de l’année.

Idées
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