Quoi de neuf dans l’assiette ?

Depuis 2001, Action consommation milite pour une consommation responsable. Véronique Gallais, sa présidente, détaille les angles d’attaque de l’association.

Thierry Brun  • 19 juillet 2007 abonné·es

Que devient Action consommation ?

L’association <www.actionconsommation.org> agit en réseau avec de nombreuses organisations (Attac, Minga, Place Publique, RÉCit, Voir&Agir, etc.). Elle est membre de l’Action citoyenne pour une alternative aux pesticides, de l’Alliance pour la planète, du Réseau pour une agriculture et une alimentation durables, inventives et solidaires, et d’Objectif bio. Elle anime depuis cette année le Collectif français contre l’irradiation des aliments. Elle a réalisé un guide de consommation responsable pour le Val-d’Oise (dont s’inspirent d’autres guides locaux) et un « kit pédagogique pour réfléchir sur la consommation » . Son site Internet propose de nombreuses informations : guide conso, dossiers, campagnes, agenda, tribune, etc. Elle édite un bulletin électronique gratuit et des informations régulières pour ses adhérents.

Ses actions locales se développent-elles ?

Si le démarrage a été moins rapide que nous l’espérions, des initiatives locales diversifiées et prometteuses se sont mises en place. Action consommation Pays basque a vu le jour en 2006 et participe à des actions collectives, par exemple sur les OGM, dans une région où les cultures se développent de façon exponentielle. Nos relais locaux Consom’solidaire, à Paris, et la Mouansoise, à Mouans-Sartoux (Alpes-Maritimes), sont impliqués dans des activités socio-économiques (Amap pour l’une, boutique de commerce équitable Sud-Nord et produits locaux pour l’autre), de sensibilisation et de mise en débat. Des membres de l’association sont investis à titre personnel dans des initiatives innovantes : réseaux de vente directe avec des producteurs agricoles ou des coopératives textiles (Ardelaine, Côté nature bio), Amap, SEL, coopératives de consommation, etc. Nos adhérents sont généralement engagés dans des démarches profondes de réflexion, d’évolution et de consommation alternatives.

Quels sont vos autres projets ?

Notre champ d’action est large, avec la marchandisation de tous types d’activités économiques et la remise en cause du rôle central de la consommation. Avec l’appui du conseil régional d’Île-de-France et de quelques autres soutiens, et grâce aux cotisations de nos adhérents, nous avons pu embaucher une chargée de mission au début de ce mois, ce qui va nous permettre d’assurer l’animation du Collectif français contre l’irradiation des aliments, d’une part, et le développement de l’association et de la sensibilisation aux enjeux qu’elle porte, d’autre part. Avec notamment l’édition d’une lettre trimestrielle, assurant ainsi un lien qui nous manque actuellement avec les membres de l’association non internautes.

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