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Politis  • 13 septembre 2007 abonné·es

Le projet de loi relatif à l’immigration, à l’intégration et à l’asile devant être discuté au Parlement le 18 septembre (voir entretien dans Politis n° 959), l’Union nationale interfédérale des oeuvres et organismes privés sanitaires et sociaux (Uniopss), qui regroupe près de 20 000 associations, a adressé au ministre Brice Hortefeux une lettre riche de propositions. Elle y préconise « la suppression du test et de la formation linguistique dans le pays d’origine » au profit d’un « renforcement du contrat d’accueil et d’intégration » avec, par exemple, une « aide personnalisée à l’insertion professionnelle » . Elle souhaite voir abandonner l’exigence d’augmenter le niveau de ressources pour avoir le droit de vivre en famille et la sanction financière pour non-respect du contrat d’accueil. Pour le droit d’asile, elle réclame, entre autres, la fin des autorisations provisoires de séjour de trois ou six mois au lieu de la carte temporaire d’un an. Elle rappelle aussi que le droit de vivre en famille, inaliénable, est protégé par la Convention européenne des droits de l’homme et la Convention internationale sur les droits de l’enfant.

Société
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