Désengagements de l’État

Denis Sieffert  • 29 novembre 2007 abonné·es

Une crise n'attend pas l'autre. Après les cheminots, les banlieues. Apparemment, il n'y a aucun rapport entre un mouvement social somme toute classique et des affrontements de jeunes avec des CRS dans le Val-d'Oise. Il n'est cependant pas très difficile de démontrer que, dans un cas comme dans l'autre, la crise résulte plus ou moins directement d'une politique de désengagement de l'État. Certes, on peut voir dans cette affirmation un paradoxe puisque c'est généralement à partir de la présence de la police que la violence fait irruption. Il ne se serait passé à Villiers-le-Bel qu'un tragique accident de la circulation si une voiture de police n'avait été impliquée, et cela dans des circonstances encore mal établies. Autrement dit, ce qui est insupportable dans ces cités,

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Une analyse au cordeau, et toujours pédagogique, des grandes questions internationales et politiques qui font l’actualité.

Temps de lecture : 4 minutes