Le parrain russe

David Cronenberg explore les dessous des mafias de l’Est pour mettre en scène l’intrusion de la violence dans l’ordinaire, et l’empreinte qu’elle laisse sur les corps.

Ingrid Merckx  • 8 novembre 2007 abonné·es

Il est chauffeur dans la mafia. Pas n'importe laquelle, celle venue de Russie à Londres. Le gang des vori v'zakone . Criminels sanguinaires qui ne respectent rien sinon la hiérarchie de la famille qu'ils se sont choisie : « Je n'ai ni père ni mère ; je suis déjà mort. » Lui, il est juste leur chauffeur. Le visage impassible, le cheveu plaqué, l'accent fort et le regard troublant... C'est par l'intermédiaire de Nikolaï (Viggo Mortensen) que David Cronenberg nous introduit dans un nouveau « milieu ».

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Culture
Temps de lecture : 3 minutes