L’enjeu caché d’Annapolis
Derrière l’apparence d’une négociation israélo-palestinienne sans calendrier ni contrainte, les États-Unis poursuivent d’autres objectifs régionaux. Le but est d’obtenir un isolement de l’Iran , du Hezbollah et du Hamas.
dans l’hebdo N° 978 Acheter ce numéro
Pour quelle raison George Bush s'est-il soudain pris de passion pour le conflit israélo-palestinien au point de convoquer dans la petite ville d'Annapolis, non loin de Washington, une quarantaine de pays et d'organisations ? Après sept années de présence à la Maison Blanche, on peut s'étonner de ce déploiement diplomatique qui contredit toute la politique menée jusqu'ici au Proche et au Moyen-Orient par l'administration républicaine. Si l'enjeu en avait été vraiment le règlement du conflit israélo-palestinien, on peut imaginer que le président américain et sa secrétaire d'État, Condoleezza Rice, auraient posé aux protagonistes quelques conditions préalables. Quitte à annuler cette conférence dans le cas où celles-ci n'auraient pas été remplies. Or, les États-Unis n'ont cessé de battre en retraite et de limiter l'ambition de la réunion sans jamais la remettre en cause. Il était initialement prévu que les Israéliens et les Palestiniens
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