Quelle victoire ?

Malgré de vraies mesures « de rupture », le Grenelle de l’environnement consacre l’essor d’une écologie soumise au libéralisme. Le chemin des promesses aux actes est plein d’écueils. Analyse et questions.

Patrick Piro  • 1 novembre 2007 abonné·es

Le Grenelle de l'environnement s'est achevé vendredi dernier dans une euphorie médiatique généralisée et sur un large satisfecit. Le président français, dithyrambique, s'attribue le lancement d'un « New Deal écologique », d'une « révolution verte ». Consécration : Al Gore, le croisé planétaire du climat, en appelle à un « Grenelle mondial ».

Gouvernement, associations, syndicats, collectivités locales, patronat : les partenaires du Grenelle ont tous convenu qu'une rupture était amorcée (voir ci-contre). L'éventail des mesures validées par Nicolas Sarkozy ­ qui détenait la clef du succès ­ fait effet de masse et consacre l'engagement de l'État. Le Président a même poussé jusqu'à défendre le principe de précaution ­ un coup d'arrêt aux

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Écologie
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