Free débouté
En mai dernier, l’UFC-Que Choisir annonçait le lancement de quelque 170 procédures auprès de juges de proximité par des abonnés mécontents de Free. L’association de consommateurs dénonçait fermement les pratiques commerciales douteuses du fournisseur d’accès : prélèvements forcés et « pression illégitime et scandaleuse » sur les abonnés. Et l’UFC de reprocher à Free de « reste[r] incroyablement autiste » .
En guise de réponse, Free poursuivait le président de l’association et le rédacteur en chef du magazine Que Choisir pour diffamation, les accusant même d’avoir fait chuter son cours en bourse. Le tribunal correctionnel de Paris les a relaxés « au bénéfice de la bonne foi » . Sans doute une récente condamnation de Free à Grenoble a-t-il contribué à l’éclairer.
Considérant que Free avait fait preuve d’un « manque de considération » envers ses abonnés en difficulté et d’une « indifférence blâmable aux problèmes qu’ils rencontraient » , le juge de proximité a condamné l’opérateur à verser des dommages et intérêts aux abonnés mécontents.