Zéro pointé

Politis  • 10 janvier 2008 abonné·es

La réussite des élèves à tous les niveaux n’est pas la finalité centrale du système éducatif tel que le conçoit le gouvernement. C’est ce que déduit la Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE) des critères nouvellement fixés pour évaluer l’action du ministre de l’Éducation nationale. À savoir : le nombre d’heures supplémentaires effectuées par les enseignants et l’ancienneté de ceux-ci en zone d’éducation prioritaire. « On aurait pu imaginer que la capacité du ministre à assurer les remplacements serait prise en compte » , ajoute la FCPE, qui cite aussi : la baisse du nombre de jeunes sans qualification et du taux de redoublement, ou une amélioration de la maîtrise des connaissances. En bref, des indicateurs définis par la Loi organique relative aux lois de finances et les programmes scolaires.

Mi-temps

Conséquence de la réforme de l’université votée en juillet : les étudiants vont pouvoir signer avec les universités ou les grandes écoles des contrats pour des emplois de tutorat dans les bibliothèques, comme assistants d’étudiants handicapés, pour du soutien informatique et à l’utilisation des nouvelles technologies, des animations culturelles, scientifiques, sportives et sociales, ou de l’aide à l’insertion professionnelle. Ils ne devront pas excéder 670 heures en 12 mois, soit un mi-temps. « L’objectif est de permettre aux étudiants de concilier une activité professionnelle et la poursuite simultanée de leurs études » , a précisé la ministre, Valérie Pécresse. Les élèves boursiers et « méritants » seront prioritaires. Les étudiants s’inquiètent cependant de la concurrence que ces emplois contractuels entraînent avec les personnels. L’Unef réclame aussi un statut protégé garantissant un aménagement horaire.

Société
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