Je vote pour toit !
Le logement s’impose comme un des thèmes-phares des municipales 2008. À charge des élus de se porter garants des lois qui garantissent un toit à chacun. À charge des électeurs de pénaliser ceux qui ne les respectent pas.
dans l’hebdo N° 991 Acheter ce numéro
Un toit pour qui ? Et pour combien de personnes et combien d'euros ? Le logement, en pleine crise, s'est imposé comme l'une des questions-phares des municipales 2008. Des sans-abri à la flambée des loyers qui frappe les classes moyennes, en passant par le mal-logement, l'habitat insalubre, les logements vacants, la construction de logements sociaux... Si c'est à l'État de garantir le respect des lois sur le droit au logement opposable (Dalo) et le pourcentage de logements sociaux (SRU), c'est aux communes d'assumer leur application. D'après la fondation Abbé-Pierre (FAP), 70 % des Français sont éligibles au logement social. Pourtant, à en croire le palmarès établi par la FAP des 736 communes soumises à la loi SRU (20 % de logements sociaux), qui a été rendu public le 13 février et court sur la période 2002-2006, 435 communes n'ont pas respecté l'engagement fixé par la loi, et 67 n'ont financé aucun logement social en cinq ans.
Le budget 2008 consacré au logement n’est en hausse que de 3 %. MEYER/AFP
À Paris, selon un sondage du Parisien , 46 % des électeurs feraient du logement une priorité du prochain mandat. Le logement arriverait également en troisième position des préoccupations des Strasbourgeois et des Lyonnais. « Le logement est en tête des propositions de tous les candidats, relève Patrick Doutreligne, de la FAP *. Il y a sept ans encore, c'était une question impopulaire pendant les campagnes
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