De l’utilisation frauduleuse des cartes de fidélité dans la grande distribution
La récente alerte à l’intoxication alimentaire dans deux chaînes de supermarchés révèle une bien curieuse gestion des données collectées par les cartes de fidélité proposées aux consommateurs. Claude-Marie Vadrot décrypte le phénomène pour Politis.fr.
La découverte d’Escherichia coli dans 2 300 kilos de viande commercialisée par Carrefour et Monoprix n’est pas à traiter à la légère. D’abord parce que la dissémination de ce type de bactéries dangereuses pour la santé n’est pas une première et qu’elle a même tendance à se multiplier en raison de l’intensification, de l’industrialisation et de l’automatisation de la préparation des aliments et produits vendus en grande surface. Mais, les conséquences de la distribution de ces 13 000 morceaux de viande potentiellement avariés n’ayant pas été, apparemment, tragiques, cet incident révèle ou confirme une autre pratique sur laquelle ni la presse ni les grandes enseignes ne se sont appesanties.
Pour retrouver au moins une partie des clients ayant acheté les articles suspects, les responsables des grandes surfaces ont simplement fouillé la mémoire de leurs ordinateurs pour faire apparaître les
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