L’Anas réagit

Politis  • 24 avril 2008 abonné·es

Dans l’article « On dissèque bien les RMistes » (Politis n° 997), il est noté que l’Association nationale des assistants de service social (Anas) n’a « pas jugé bon de réagir » au courrier de M. Mélinand relatif au fichage abusif des bénéficiaires du RMI. Un « raccourci » injuste pour l’association, selon Elsa Melon, vice-présidente de l’Anas : « Même si elle avait été reçue, il est possible que l’information n’ait pas été traitée : l’Anas n’est pas une institution, ses moyens sont limités, nous sommes tous bénévoles. Pour rappel, en 2005 et 2006, notre actualité se centrait massivement sur la dénonciation de la loi dite de prévention de la délinquance et ses multiples dérives, dont le fichage des populations précarisées ! En l’absence de réaction » à un courrier, il faut « nous relancer au moins une fois. Au-delà, le meilleur moyen pour nous permettre d’agir est de venir s’engager avec nous. »

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