« Nous n’avons devant nous que des solutions extrêmes »
Fatalisme, fuite ou lutte armée : dans la situation économique
et politique de Gaza, la population, surtout les jeunes, n’a guère
d’autre choix. Reportage d’Eugénie Rébillard.
dans l’hebdo N° 996 Acheter ce numéro
La rue principale de la ville de Gaza, Umar al Mukhtar, qui avait autrefois vocation à devenir le centre économique, est déserte. De nombreux bâtiments sont inachevés, faute de ciment. De temps à autre, une voiture bondée passe. À Gaza, le temps semble s'être arrêté. La quasi-totalité des échoppes ont mis la clef sous la porte; seuls les vendeurs de fruits et légumes sur leurs charrettes tractées par des ânes, bien plus nombreuses que les automobiles, sont encore actifs. La rareté du pétrole paralyse la circulation des Palestiniens au sein de la bande de Gaza, et le prix du baril au marché noir ne cesse d'augmenter. Les quelques voitures fonctionnent maintenant au gaz. Jours sans pétrole, sans électricité, sans pain: l'embargo imposé sur la bande de Gaza affecte tous
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