Rester mobilisés

« Ne mollissons pas ! » Tel est le message des syndicats de lycéens depuis l’entrée en vacances, le 18 avril, de la zone C (Bordeaux, Créteil, Paris et Versailles).
Soit celle qui regroupe les établissements les plus impliqués dans le mouvement qui a débuté
mi-mars, avec les enseignants et les parents d’élèves, pour protester contre les 11 200 suppressions de postes dans l’Éducation à la rentrée, et le passage du bac professionnel en trois ans au lieu de quatre. Rejoints par les collèges et le primaire, les lycéens ont rappelé, le 17 avril, que le ministre s’était engagé à maintenir le diplôme du BEP menacé par la réforme du bac pro, mais qu’ils n’avaient toujours pas de réponse au sujet des moyens alloués à l’Éducation. Alors que Xavier Darcos joue des effets de calendriers, ils appellent les élèves de la zone A (Lille-Strasbourg et Aix-Marseille) à prendre le relais. Notamment les 22 et 24 avril, puis avec l’ensemble de la Fonction publique le 1er mai.