Se souvenir de l’esclavage

Politis  • 24 avril 2008 abonné·es

À l’occasion de la commémoration des mémoires de la traite négrière, de l’esclavage et des abolitions du 10 mai, l’association Diverscités publie une lettre ouverte au président de la République. Depuis la loi du 10 mai 2001 déclarant la traite des noirs et l’esclavage crimes contre l’humanité, « l’État fait le service minimum […], il n’y a rien ». Pourtant, « l’esclavage et la colonisation sont les principaux instruments de construction historique des différences raciales et culturelles, et par conséquent de l’injustice et des discriminations ».