Naturellement précieux

Le parc naturel régional de Brière, en Loire-Atlantique, est menacé par les promoteurs et les chasseurs. Mais les défenseurs de cet espace fascinant veillent à la sauvegarde de ses richesses et de ses traditions.

Claude-Marie Vadrot  • 26 juin 2008 abonné·es

À sa création, en 1970, nul ne prédisait longue vie au parc naturel régional de Brière, l’un des premiers. Olivier Guichard, alors indéracinable maire de La Baule, ancien ministre et aménageur fou du gaullisme, envisageait la construction d’une voie rapide pour traverser les marais, qui constituent l’originalité écologique, historique et sociale du lieu, y compris les marais salants, qui contribuent à l’équilibre économique et naturel de l’arrière-pays.

Tout autour de Saint-Nazaire, les plages où se prélassent les estivants, bordées d’immeubles de vacances, ont massacré ce littoral de Loire-Atlantique ; et les pêcheurs gêneurs ont été repoussés pour faire place aux nombreux bateaux de plaisance qui ne sortent en mer que dix jours par an. Aménageurs, chasseurs et promoteurs se liguent depuis trente-huit ans pour éliminer l’un des rares parcs naturels régionaux français dotés d’une cohérence écologique et géographique : leurs

Envie de terminer cet article ? Nous vous l’offrons !

Il vous suffit de vous inscrire à notre newsletter hebdomadaire :

Vous préférez nous soutenir directement ?
Déjà abonné ?
(mot de passe oublié ?)
Écologie
Temps de lecture : 5 minutes