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Politis  • 17 juillet 2008 abonné·es

Les JO du bien

Planétaire, douceâtre, voire écœurant : le marketing de Coca-Cola colle parfaitement à son produit phare. La multinationale, critiquée pour son partenariat avec les JO de Pékin, a justifié son indifférence au contexte politique des Jeux en rappelant que la marque était déjà présente à Berlin en 1936, rapporte la BBC (7 juillet) sur son site Internet. « Nous le referions aujourd’hui », car l’idéal olympique, « symbole de paix » intemporel, dépasse les broutilles humaines. « C’est une force qui œuvre pour le bien, sinon nous n’y serions pas. » Le bien de Coca, s’entend : formidable campagne de pub planétaire, les JO ont été vus par 3,9 milliards de spectateurs à Athènes en 2004 !

Cambriolages

Ironisant sur l’obsession de certains de ses camarades socialistes qui « vivent dans la hantise de ne pas être assez modernes et donc de glisser dans la côte officielle vers les archaïques » , ce qui les pousse à « dire n’importe quoi », Jean-Luc Mélenchon en tire une leçon amusée, sur son blog (10 juillet) : « Pas question pour moi de faire un rapprochement entre mes prises de positions contre la politique du dalaï-lama et les quatre cambriolages consécutifs de ma maison de campagne. » Le lendemain, une sénatrice connue, ex-candidate comme Mme Royal à la présidentielle, était d’ailleurs cambriolée à son domicile. « Un petit cambriolage comme cela peut arriver à n’importe qui », a minimisé Dominique Voynet.
Eh oui, même avec superflic à l’Élysée !

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