Le puzzle de l’écologie politique
Défenseurs de la décroissance, partisans du non au TCE, adeptes d’une écologie de transformation sociale, « rouges » écolos… On le sait, plusieurs tendances existent au sein des Verts. En voici un panorama.
dans l’hebdo N° 1018 Acheter ce numéro
Tenter d’établir un panorama de l’écologie politique « de gauche » suppose d’accepter sa propre subjectivité, mais aussi de donner des limites à ce répertoire de partis, de fractions de parti, de mouvements et de mouvances. Comme au Parti socialiste, les regroupements, les alliances et les rejets se font non seulement au nom des idées mais aussi des inimitiés personnelles et parfois même d’une histoire courte mais mouvementée.
Déjà, en 1974, année où fut tenté et raté le premier regroupement des écologistes politiques, il existait plusieurs tendances : les anarcho-écolos, les gaucho-écolos, les écologistes qui réclamaient un vrai parti, les écolos-centristes et les partisans du « ni gauche-ni droite » qu’Antoine Waechter, écologiste alsacien, théorisa jusqu’à sa défaite à la tête des Verts en 1994. Parti créé dans la douleur en 1984 sous le nom officiel de « Verts-Confédération écologiste, parti écologiste » : une appellation qui illustrait encore les divergences politiques et idéologiques ayant présidé à un enfantement d’une dizaine d’années, oscillant entre l’option « parti » et l’option « mouvement ».
Il vous suffit de vous inscrire à notre newsletter hebdomadaire :
Pour aller plus loin…

Macronie : la République en panne

Chez les Républicains, le spectre de la disparition

Après le 49.3, la Nupes peut-elle convertir la colère en adhésion ?
