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Lundi soir, Christine Lagarde faisait amende honorable sur LCI : « Chacun doit être à sa place. Mon métier à moi, c’est de faire des propositions ; et le patron de l’équipe, le capitaine du bateau, tient la barre et décide d’aller dans telle ou telle direction. » Le matin, la ministre avait laissé entendre dans un entretien à la Tribune qu’elle préconiserait une nouvelle réforme de l’ISF. Aussi sec, François Fillon la désavouait sur Europe 1 sans qu’elle en paraisse affectée. La veille, c’était le président de l’UMP, Patrick Devedjian, qui confiait, toujours à LCI, que « le vrai chef de l’UMP, c’est naturellement le président de la République » . « Il peut demander ma démission à chaque minute et il l’aura », ajoutait-il. La sujétion et la discipline feront toujours la différence entre la droite et la gauche.