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Politis  • 2 octobre 2008 abonné·es

Rocard déraille

Au lendemain du discours de Nicolas Sarkozy à Toulon, Michel Rocard a adressé un satisfecit au Président, dans le Parisien (26 septembre) : « C’est un homme de droite qui a de fortes pulsions réformatrices » , juge-t-il, le représentant d’ « une droite réformatrice et intelligente » avec laquelle la « gauche non révolutionnaire » peut trouver « une grande convergence » . D’ailleurs, pour l’ancien Premier ministre, « la composition du gouvernement […] avait montré que ce n’est pas un homme sectaire » . Qu’en dit Delanoë, dont Rocard est un des soutiens au congrès de Reims ?

Majoritaire

« Nicolas Sarkozy clame toujours qu’il n’a rien à cacher. Mais il a refusé de jouer le jeu » , se désole VSD (24 septembre). « Alors que les Français se serrent la ceinture » , l’hebdo du week-end a cherché à savoir ce que « gagnent vraiment nos dirigeants » politiques en questionnant « plus de soixante-dix leaders [sur] leurs revenus et l’étendue de leur patrimoine » . Le Président, dont VSD publie la lettre qui éconduit ses enquêteurs, fait parti des 90 % des sondés qui ont refusé de répondre, reste au moins majoritaire dans un domaine.

Les « trois » de l’Obs

La gauche du PS peut bien être unie derrière Hamon, le Nouvel Observateur (25 septembre) résume le congrès du PS à « la guerre des trois » . Hors Delanoë, Royal et Aubry, l’hebdo de Denis Olivennes ne voit point de salut pour le parti de centre gauche de ses rêves.

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