Taxes toxiques

Les nouvelles contributions auxquelles sont soumises les mutuelles risquent de provoquer des hausses de cotisation et de fragiliser les plus petites d’entre elles, ainsi que leurs adhérents. Exemple à Toulouse.

Yoran Jolivet  • 9 octobre 2008 abonné·es

Sur les berges du canal du Midi, à Toulouse, se trouve le siège d’une petite mutuelle à l’histoire singulière. Avec ses 27 000 adhérents, la Mutuelle générale des travailleurs salariés, devenue récemment MGTS-­Mutuelles de France, fait figure de Petit Poucet dans le monde de la complémentaire de santé obligatoire. Présente dans toute la région Midi-Pyrénées, elle tire son histoire d’importantes luttes sociales des années 1960, quand la Sécurité sociale subissait ses premières vagues de déremboursement. Des ouvriers des ­usines de papier Job, des succursales de Renault et de l’hôpital Joseph-Ducuing (où furent soignés les Espagnols qui fuyaient

Envie de terminer cet article ? Nous vous l’offrons !

Il vous suffit de vous inscrire à notre newsletter hebdomadaire :

Vous préférez nous soutenir directement ?
Déjà abonné ?
(mot de passe oublié ?)
Temps de lecture : 3 minutes