« Il n’y a plus de liberté d’expression »
Procès à huis clos pour les complices du meurtre de la journaliste Anna Politovskaïa. Son rédacteur en chef dresse un sombre tableau de la situation de l’information.
dans l’hebdo N° 1028 Acheter ce numéro
Deux ans après l’assassinat de la journaliste russe Anna Politovskaïa, la justice du pays déploie tous ses efforts pour que la vérité reste enfouie dans les arcanes du pouvoir et des luttes secrètes visant à enterrer définitivement la révolte tchétchène et à geler les libertés. Dans le box des accusés, ne figurent que des comparses et un officier du FSB (ex-KGB) qui a obtenu que le procès se déroule devant un tribunal militaire. Le ou les tireurs sont en fuite, et aucun des prévenus poursuivis pour complicité n’a fait de confidences sur les commanditaires. Le recours à une cour militaire laisse présager que le verdict sera conforme aux attentes du Kremlin, que les questions gênantes seront écartées. Au bout de deux jours, le juge militaire a
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