Une pollution éhontée

Dans le monde et sur le territoire américain, comme le rappelle un livre d’Al Gore, Bush a délibérément sacrifié la nature et l’environnement. Exemples.

Claude-Marie Vadrot  • 6 novembre 2008 abonné·es

George W. Bush restera l’homme qui a mis vigoureusement en pratique, pour contrer les écologistes, les protecteurs de la nature et les scientifiques inquiets, le sermon productiviste, hautain et égoïste, lancé pour la première fois à la face du monde en 1992 par son père à la conférence de Rio sur l’environnement : « Le mode de vie des Américains n’est pas négociable. » Avec l’aide de Dieu et des milieux industriels, le fils n’a jamais « négocié » et a tout mis en œuvre pour que les États-Unis ne cessent pas de polluer. Au nom de ce credo, il a refusé la ratification du protocole de Kyoto signé par le vice-président Al Gore, constituant même des commissions de

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Monde
Temps de lecture : 4 minutes