Splendides frustrations

Carlotta Films publie un nouveau coffret de quatre mélodrames de Douglas Sirk. Aux films splendides et corrosifs correspondent des suppléments stimulants.

Christophe Kantcheff  • 24 décembre 2008 abonné·es

Si Rainer Werner Fassbinder a pu revendiquer Douglas Sirk comme un ­maître, c’est parce que ce représentant du classicisme triomphant des années 1950, ce héraut du mélodrame ne s’exprimant parfaitement qu’au sein d’une production hollywoodienne haut de gamme, sentait singulièrement le souffre. Il suffit de voir Dorothy Malone en combinaison dans l a Ronde de l’aube , se mouvoir dans le noir et blanc sensuel du très grand chef opérateur, Russell Metty, pour être saisi par la charge érotique explosive de la comédienne, alors que

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Culture
Temps de lecture : 3 minutes