L’échange et la rencontre

Thierry Brun  • 8 janvier 2009 abonné·es

Nombre de petits voyagistes cités dans ce dossier défendent un projet de tourisme équitable et solidaire. Les acteurs de ce tourisme alternatif se sont regroupés en 2006 dans un réseau national, l’Association pour le tourisme équitable et solidaire (Ates). On doit l’existence de ce réseau à l’Union nationale des associations de tourisme (Unat) et à un partenariat avec la Plateforme française pour le commerce équitable (PFCE) et la fédération Loisirs, vacances, tourisme (LVT). Ates a mis en place une grille de critères autour de cinq points fondamentaux : la préparation au voyage, la dimension économique, sociale, environnementale. 25 associations sont aujourd’hui membres de l’Ates et proposent désormais tout au long de l’année des voyages susceptibles d’aider au développement local des régions visitées.
La plupart ont mis en place leur activité touristique avec les communautés locales et leurs représentants. Elles proposent toutes sortes de formules de voyages en Afrique, en Amérique du Sud, en Asie et en Europe. Le tourisme solidaire et équitable concerne ainsi plus de 40 pays. Et les séjours organisés sont variés : circuits culturels, randonnées pédestres, équestres, découverte de la faune et de la flore, etc. Loin des grandes infrastructures et du tourisme de masse, ces associations mettent en relation de petits groupes de voyageurs avec une région et ses habitants.

Ates, 15, rue César-Franck, 75015 Paris, 01 47 83 48 27, <www.tourismesolidaire.org>

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