Urgence humanitaire

Xavier Frison  • 8 janvier 2009 abonné·es

Après plus d’une semaine de bombardements et le début de l’incursion terrestre de l’armée israélienne dans la bande de Gaza, « les services de chirurgie sont débordés […] face à l’afflux de blessés » , déplorait Médecins sans frontières (MSF) le 4 janvier. À Gaza city, l’unité de soins intensifs de l’hôpital Shifa a atteint « les limites de ses capacités » , tandis que « les risques encourus empêchent les soignants et les blessés en attente de soins d’atteindre les structures de santé » . En outre, l’intensité des bombardements ne permet pas à l’ONG de reprendre ses activités de soins post-opératoires dans son dispensaire de Khan Younès, au sud de Gaza. À Beit Lahia, au nord, « l’insécurité a contraint chaque fois nos équipes à interrompre les soins pédiatriques ». En France, la Ligue des droits de l’homme (LDH) dénonce « l’engrenage de la violence » et se demande « quelle “raison de sécurité” pourrait justifier l’accaparement des terres et des ressources palestiniennes et le refus de laisser la Cisjordanie et Gaza se développer ? » Une manifestation de solidarité, organisée par le Collectif national Urgence Gaza, est prévue le 10 janvier à 15 h, place de la République, à Paris.

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