Héros très positif

Avec « Harvey Milk »,
qui raconte les combats du premier élu homosexuel déclaré aux États-Unis, Gus Van Sant réalise un film politique
et euphorique.

Christophe Kantcheff  • 5 mars 2009 abonné·es

Gus Van Sant est sans aucun doute l’un des cinéastes américains les plus surprenants. Il est toujours difficile de savoir quel sera son prochain projet : Van Sant peut ainsi passer sans transition d’un film aux enjeux esthétiques affirmés et risqués à un succès grand public. Ce qui le mène de l’un à l’autre n’est pas à proprement parler mystérieux. Il est fort probable que le cinéaste ait régulièrement besoin de rappeler aux studios ses capacités à figurer dans les hauteurs du box-office. En réalité, le plus étonnant, c’est que sa filmographie ne ressemble en rien à une somme d’objets hétéroclites. Celle-ci est traversée par une cohérence. Il y a une touch Van Sant, qui n’est pas une manière ni une « petite musique », mais une exigence. Une

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Culture
Temps de lecture : 4 minutes