Valse avec Bachir

Politis  • 19 mars 2009 abonné·es

Le film d’Ari Folman, aujourd’hui unanimement salué comme une œuvre de premier plan (faut-il rappeler que Valse avec Bachir est reparti bredouille de Cannes l’an dernier, alors que la majorité des critiques français lui préféraient le dernier Desplechin…), paraît en DVD avec un certain nombre de suppléments brefs mais éclairants, la plupart fondés sur des interviews avec le cinéaste. Il y explique notamment pourquoi ce film, retraçant l’intervention israélienne au Liban au début des années 1980 et le massacre de Sabra et Chatila, ou plus précisément la façon dont quelques jeunes soldats israéliens les ont vécus, et dont, vingt ans plus tard, ils peinent à se la remémorer, ne pouvait se faire qu’au moyen de l’animation. Il raconte aussi comment le film a trouvé ses financements (très instructif sur la difficulté à bouger les esprits majoritairement conventionnels). On le voit enfin lors de la première projection de son film en Israël, à Sderot. Ari Folman insiste notamment sur la totale liberté d’expression dont les cinéastes israéliens jouissent dans leur pays.

Culture
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