L’intérim, variable sinistrée
Les intérimaires sont les petites mains du capitalisme et les premières victimes de la crise. Le gouvernement poursuit cependant sa politique de flexibilisation de l’emploi, ignorant leur précarité.
dans l’hebdo N° 1053 Acheter ce numéro

L’intérim est une variable d’ajustement. Il permet aux entreprises de s’alléger ou de se dynamiser au gré de l’activité économique. Mais en période de crise, que deviennent les intérimaires ? Leur situation de précaire a été superbement ignorée par le plan de relance de Nicolas Sarkozy, présenté en février. Aucun dispositif, pas même le contrat de transition professionnel (CTP), n’a concerné les salariés en fin de mission d’intérim ou les intérimaires au chômage. Pourtant, sous l’action des gouvernements successifs, la flexibilisation du travail s’est généralisée, plongeant les emplois les moins qualifiés dans une précarité