EPR : inutile, coûteux, antidémocratique

Des associations, des partis politiques et un syndicat lancent un appel demandant l’arrêt de la filière nucléaire EPR ainsi qu’un débat sur l’avenir de cette énergie en France.

Patrick Piro  • 25 juin 2009 abonné·es

Ce n’est pas le premier appel contre la filière nucléaire EPR, mais on les guette généralement du côté des militants estampillés écolos. Celui qui vient d’être lancé est présenté collectivement, pour la première fois, par des associations (Agir pour l’environnement, Attac, Greenpeace, les Amis de la Terre, Réseau sortir du nucléaire), des partis politiques (les Alternatifs, Cap21, le NPA, le Parti de gauche, les Verts) et un syndicat (Solidaires). On relève notamment que le PG, empêché de le faire aux européennes par son alliance avec le PCF, a tenu à affirmer sa position antinucléaire ; et que le PS, très réticent face à l’EPR, est pourtant absent de cet appel.

Les initiateurs appellent à l’arrêt immédiat de la filière, ainsi qu’à l’ouverture d’un vrai débat sur l’avenir du nucléaire en France. Leurs arguments : l’EPR est un déni démocratique (c’est Nicolas Sarkozy qui décide) ; il est inutile (contradictoire avec la nécessaire sobriété énergétique, alors que la France surproduit) et coûteux ; enfin, il ne corrige aucune des tares du nucléaire (déchets, risques, prolifération).

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