Ouvrir le marché…

Le Verbatim du programme de Barroso.

Politis  • 17 septembre 2009 abonné·es

Nous avons retenu ces trois extraits significatifs des « Orientations politiques pour la prochaine Commission », véritable programme de José Manuel Barroso, président sortant de la Commission européenne, candidat à sa propre succession.

« Pour l’Europe, l’heure de vérité a sonné. Elle doit répondre à une question décisive. Voulons-nous diriger, façonner la mondialisation en nous fondant sur nos valeurs et nos intérêts – ou allons-nous laisser l’initiative à d’autres et accepter qu’ils orientent le cours des choses ? […] L’Union européenne étant depuis près de 60 années un laboratoire pour la coopération supranationale transfrontalière, c’est tout naturellement qu’elle se pose en champion de la gouvernance mondiale […].

Les politiques européennes doivent produire des résultats pour les citoyens. C’est ainsi que nous comblerons le fossé entre la réalité de l’intégration européenne et les perceptions de la population. […] Par le passé, les institutions et les États membres de l’UE ont souvent échoué à faire comprendre ce que l’action européenne signifiait concrètement pour les citoyens : quels avantages les Européens tirent-ils du marché unique, de l’ouverture des marchés et de la régulation dans les secteurs de l’énergie ou des télécommunications, de la politique de la concurrence ou des fonds structurels ? […]

La Commission continuera de se montrer implacable dans sa défense du marché unique en tant que clé de voûte des traités et fera tout ce qui est en son pouvoir pour le défendre car il offre la meilleure garantie d’une prospérité à long terme. L’expérience de l’année dernière a montré une fois de plus que le marché unique est le roc sur lequel est bâtie la croissance européenne. Mais il faut aussi le moderniser pour lui permettre de répondre aux exigences de l’économie de demain. […] Je veux que la prochaine Commission adopte une approche plus systématique et intégrée, par exemple au moyen de son initiative de surveillance du marché, le but étant de donner une nouvelle impulsion au marché intérieur et d’en faire, une fois encore, le moteur de l’économie européenne. Nous pouvons faire davantage pour ouvrir le marché aux services financiers, notamment aux services financiers de détail, au commerce électronique, aux services environnementaux et aux services aux entreprises. […] »

[Document complet.->http://ec.europa.eu/commissionbarroso/
president/index
fr.htm]

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