Le héron et l’obus

« Par les sillons »,
de Vincent Fortemps, sillonne la Grande Guerre en silence et en poésie.

Marion Dumand  • 15 juillet 2010 abonné·es

d’abord, il y a comme un grand brouillard. Les taches grises et noires déroutent. D’un trait, un pont apparaît, vient une rive peut-être. Des hommes sont attablés. Puis apparaissent les casquettes, entre ouvriers et paysans. Les sillons d’un champ, le toit d’une usine, la forme d’un village. Silencieux, tous les indices convergent : ce récit n’est pas de notre temps. Duquel alors ? On peine à

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Culture
Temps de lecture : 2 minutes