Les petits profits de l’État

Sylvain Quissol  • 9 septembre 2010 abonné·es

Au moment où la xénophobie d’État s’abat sur les sans-papiers, les étrangers en situation régulière ne sont pas oubliés par les pouvoirs publics. Un décret passé en juin dernier alourdit les taxes sur les cartes de séjour. Pour la régularisation au titre de la vie privée et familiale, qui concerne 80 000 personnes chaque année, la taxe passe de 300 à 340 euros. Pour les 500 000 personnes soumises au renouvellement annuel ou à la délivrance de duplicata des cartes de séjour temporaire, le tarif bondit de 70 à 110 euros, soit 57 % de hausse. Le Gisti évalue à 21 millions d’euros par an les gains nouveaux pour l’État.

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