Loppsi 2 : manifestations ce week-end contre une loi liberticide

Le collectif anti-Loppsi 2 est à l’initiative de nombreuses manifestations, ce samedi, pour l’abrogation de la loi liberticide d’orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure, adoptée par le parlement le 8 février.

Xavier Frison  et  Erwan Manac'h  • 11 février 2011 abonné·es
Loppsi 2 : manifestations ce week-end contre une loi liberticide
© Plus d'informations sur la loi : http://antiloppsi2.net/ Pétition contre une « loi qui concrétise le fantasme de l’ennemi intérieur et assimile tout acte de contestation à une atteinte de l’État » : http://antiloppsi2.net/petition/index.php?petition=2

La mobilisation contre la loi d’orientation et de programmation pour la sécurité intérieure dite Loppsi 2 se poursuit, malgré l’adoption du texte par le Parlement, mardi 8 février.

Les opposants à cette loi du tout-sécuritaire, 42e du nom depuis 2002, ont éprouvé les pires difficultés à faire entendre leur voix à et à empêcher le vote du texte par le Parlement. Le Conseil constitutionnel doit encore examiner le texte qui comporte des articles sensibles.
En attendant, la mobilisation continue.

À Toulouse, un camp permanent et auto-géré (voir le prochain Politis , jeudi 17 février) d’une centaine de personnes s’est installé en plein centre ville à la mi-janvier, avant de se dissoudre volontairement le 10 février, tout en promettant d’autres actions pacifistes et visibles.

Ce samedi, des manifestations seront organisées à Paris (Bastille-Palais Royal à 14h30) et à Rennes (Place de la Mairie à 14h), « parce qu’il n’est jamais trop tard et que nous avons déjà trop attendu. »

À Angers, le site Indymédia annonce une journée d’action, le même jour (après-midi carnaval et soirée techno).

À Lille, toujours le 12 février, un rendez-vous est fixé place de la République, de 14 h à 17h pour un après-midi de sensibilisation.

À Clermont, une soirée anti-Loppsi 2 est prévue un peu plus tard, le jeudi 17 février.

Reportage photo dans le camp des anti-Loppsi 2 de Toulouse, par Jean-Baptiste Mons :

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