Scandales Fillon, Alliot-Marie, Hortefeux et Woerth : « Je veux une République irréprochable », Nicolas Sarkozy, 14 janvier 2007

Bref rappel des récents faits d’armes des ministres de Nicolas Sarkozy, le chantre de «la morale au cœur de la politique» .

Xavier Frison  • 9 février 2011 abonné·es
Scandales Fillon, Alliot-Marie, Hortefeux et Woerth : « Je veux une République irréprochable », Nicolas Sarkozy, 14 janvier 2007
© Photo : Getty Images / AFP

Un ministre, Eric Woerth, pris en flagrant délit de conflit d’intérêt et maintenu coûte que coûte jusqu’au bout de la réforme sur les retraites ; un autre ministre, Brice Hortefeux, condamné pour injure raciale et toujours en poste ; une ministre d’Etat, Michèle Alliot-Marie, ensevelie sous un double scandale de soutien à la dictature vacillante de Ben Ali et de vacances aux frais d’un homme d’affaire tunisien en pleine révolution qui s’accroche aux Affaires étrangères ; et, pour finir, un Premier ministre, François Fillon, bénéficiaire d’un avion de la flotte gouvernementale égyptienne pendant ses congés de fin d’année, qui restera tranquillement en poste. Voilà tout… pour le moment.

Au-dessus de cette mêlée des vertueux, Nicolas Sarkozy, le patron, seul responsable du maintien de ses ministres voyous dans un gouvernement où, quoiqu’il advienne, on ne démissionne pas. Pourtant, le même Nicolas Sarkozy, lors de son discours du 14 janvier 2007 au congrès de l’UMP, tonnait devant un parterre de fans éblouis : «Je veux être le Président qui va remettre la morale au cœur de la politique» , ou encore «Je veux une démocratie irréprochable» , sans oublier l’impayable «Si l’Etat veut être respecté, il doit être respectable. Je ne transigerai pas.»

Des propos bravaches également repris, à l’époque, dans les spots de campagne du candidat Sarkozy :


UMP – Je veux une République irréprochable

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