Au sujet de la prise de bec (ce matin sur France-Inter) entre Robert Ménard
et Pascale Clark
si je n’aime guère le nouveau cours de la carrière de l’ancien « reporter sans frontières », qui donne dans le sulfureux tonitruant systématique — et ça fatigue un peu —, je n’apprécie que modérément les afféteries quotidiennes de la chroniqueuse branchée de notre radio publique.
Pascale Clark ne manque certes pas de talent. Mais elle le dispense un peu trop généreusement à mon goût, du genre : « l’ais-je bien descendu ? » après chaque escalier matitunal. Elle vieillira comme Ivan Levaï, le vieux cabotineur des revues de presse du week-end.
Si j’associe les deux noms (on pourrait en ajouter quelques autres) c’est que je pense (sérieusement) que leur boboïsme est un des aliments du vote Le Pen, alors même qu’ils prétendent en être les meilleurs pourfendeurs.
Ménard contribue à légitimer le Front national ? Sans doute.
D’autres, qui pensent le combattre, le nourrissent avec une constance qui force l’admiration …
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