Des responsabilités immenses

Pour Roger Martelli, communiste unitaire, la gauche critique est au seuil d’une nouvelle chance, à condition d’investir pluralité, citoyenneté et novation. Tribune.

Roger Martelli  • 7 juillet 2011 abonné·es

À l’approche de 2012, une question politique majeure nous est posée : le potentiel d’indignation et de colère que recèle la société française trouvera-t-il son répondant dans les urnes ? Pour qu’il en soit ainsi, deux murs devront tomber : celui du désamour populaire à l’égard de la politique instituée, qui écarte du vote les réserves critiques réelles ; celui du vote utile, qui épuise le désir de radicalité au profit de la tentation du moindre mal.
Ces murs existaient déjà en 2007 : ils avaient alors cantonné l’esprit d’alternative à la marginalité. On peut faire l’hypothèse que nous n’en sommes plus là. En 2007, la gauche critique, celle qui avait su être majoritaire lors du référendum constitutionnel européen de 2005, ne connaissait qu’une seule réalité, celle de

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Idées
Temps de lecture : 5 minutes