Rendre les outils aux États

Selon Aurélie Trouvé et Jean-Christophe Kroll, les pays doivent impérativement redevenir maîtres de leurs politiques agricoles.

Jean-Christophe Kroll  et  Aurélie Trouvé  • 14 juillet 2011 abonné·es

Prétendre justifier la libéralisation des échanges agricoles et alimentaires, et le démantèlement des politiques agricoles pour accroître la prospérité collective procède d’un contresens complet : en dépossédant les États des outils de régulation de leurs marchés domestiques, la libéralisation des échanges alimentaire débouche sur des relations économiques de plus en plus conflictuelles où tous les coups sont permis (subventions massives aux agrocarburants, dumping fiscal et social, achat massif de terres agricoles dans les pays pauvres, etc.).


En

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Publié dans le dossier
Un milliard de crève-la-faim
Temps de lecture : 3 minutes