Maintenant qu’ils sont partis, les vacanciers, qu’ils ont regagné leurs villes bruyantes et puantes, on peut bien vous le dire : même si c’est un coin de paradis, même si c’est le département le moins criminogène de France, la Creuse n’en a pas moins ses affaires criminelles à elle.
Oh, pas par tombereaux ! Mais des belles quand même, bien saignantes et qui frappent d’autant plus qu’elles se déroulent dans un des endroits les moins peuplés au km 2 …
Affaires de misère, de passions mauvaises, d’appât du gain, d’alcoolisme chronique … La plupart assez vite résolues, quelques-unes qui gardent encore leur mystère …
Après un premier volume paru voici cinq ans, signé de l’écrivain Jean-Marie Chevrier, voici un deuxième volet, extrait comme le premier des archives
départementales, explorées et mises en forme cette fois par deux profs d’histoire qui connaissent bien la région [^2].
« A l’heure où vous lisez ces lignes — écrit Chevrier dans sa préface “passage de témoin” — croyant qu’elles relatent des faits anciens, les mœurs d’un autre temps, des fictions inconcevables, une main s’empare d’une hache qu’elle soulève au dessus d’une tête innocente, ou verse du poison dans un verre, ou braque un fusil sur un visage angoissé, ou évalue la solidité de la cordelette qui va enserrer un cou fragile … »
Brrr !
[^2]: Vincent Brousse et Philippe Grandcoing , Les Nouvelles Affaires criminelles de la Creuse , De Borée éditions, 320 pages, 24 euros. Vingt-huit affaires passées devant les assises de Guéret, de 1825 à 1958.
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