L’humain sous haute surveillance

En Europe et en France, le contrôle des personnes est devenu un commerce juteux. Vidéosurveillance, notamment, à tous les étages.

Anne Solesne Tavernier  et  Grégoire Normand  • 8 septembre 2011 abonné·es

L’après-11 Septembre, c’est d’abord un climat. Le tout-sécuritaire a pénétré les grands pays européens, amalgamant lutte antiterroriste, lutte contre les violences urbaines et, souvent, répression du mouvement social. Non sans débordements.


Ainsi, le rapport de l’Institut national des hautes études de sécurité consacré au marché de la sécurité dans l’Union européenne en 2008 rapporte que « la surveillance humaine représente l’activité la plus importante » de l’industrie de la sécurité.


Si les sociétés de sécurité interviennent dans un large panel d’activités comme la fourniture de matériel, la surveillance de biens mobiliers ou immobiliers, ou le transport de valeurs, elles jouent également un grand rôle dans la surveillance des personnes. Et l’articulation des secteurs publics et

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Publié dans le dossier
11 septembre, le business de la peur
Temps de lecture : 4 minutes