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L’arrestation d’un trader de la banque suisse UBS remet au premier plan
des pratiques toujours débridées, qui sont au cœur des nouvelles bulles prêtes à exploser.

Thierry Brun  • 6 octobre 2011 abonné·es
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Signe que rien n’arrête les marchés financiers, les traders s’en donnent toujours à cœur joie, au point que certains se prennent les pieds dans le tapis. C’est le cas récent de Kweku Adoboli, qui travaillait pour le compte de la banque suisse UBS et lui a fait perdre 1,5 milliard d’euros. Trois ans plus tôt, Jérôme Kerviel, ancien opérateur de marché de la Société générale, était jugé responsable de la perte de 4,8 milliards d’euros.

Les deux hommes ne sont pas les seuls à miser des dizaines de ­milliards d’euros dans des opérations à hauts risques ou « non autorisées ». En 2008, un groupe de traders a fait perdre 2,4 milliards d’euros au Crédit suisse, et l’ex-Calyon, banque d’investissement du Crédit agricole, a frôlé la catastrophe en 2007. Les prises

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Économie
Temps de lecture : 4 minutes