Pauvres et pollués

Risques industriels, pollutions, bruit… Les plus pauvres sont les plus exposés aux dégradations écologiques. Les politiques publiques n’en tiennent aucun compte.

Patrick Piro  • 6 octobre 2011 abonné·es

C’est une évidence spontanément perceptible : les milieux dégradés, qu’il s’agisse d’habitat ou de lieux de travail, comptent les plus fortes proportions de personnes à bas revenus. Inégalités environnementales et sociales ont tendance à se cumuler. Cette corrélation est cependant peu étudiée. Elle a émergé comme thème de recherche depuis une dizaine d’années, mais avec timidité, et sa portée qualitative et quantitative n’apparaît encore que partiellement, à l’occasion d’études sectorielles. Accès réduit à la nature, exposition forte aux risques industriels et aux toxiques, excès de contraintes liées aux lieux d’habitation (bruit, énergie), recrudescence d’affections sanitaires dues à la piètre qualité de l’air…

L’empoisonnement à l’amiante est l’une des affaires les plus

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Publié dans le dossier
L'écologie peut-elle être populaire ?
Temps de lecture : 4 minutes