PIP : Blessures involontaires ?

Politis  • 2 février 2012
Partager :

Jean-Claude Mas, fondateur crapuleux de la société PIP, a finalement été mis en garde à vue pour « blessures involontaires » le 27 janvier par la juge d’instruction Annaïck Le Goff. Soit presque deux ans après une inspection accablante de l’Afssaps concluant à la non-conformité des prothèses mammaires qu’il commercialisait, et à leur dangerosité potentielle. « Je savais que ce gel n’était pas homologué, mais je l’ai sciemment fait car le gel PIP était moins cher… » , a-t-il reconnu.

Un procès pour « tromperie aggravée » doit se tenir d’ici à fin 2012 si le parquet trouve une salle assez grande à Marseille pour accueillir les 2 500 plaignants. 30 000 femmes seraient porteuses d’implants PIP en France, près de 500 000 dans le monde.

Entre-temps, trois collaborateurs de PIP à l’étranger sont morts et Jean-Claude Mas a eu le temps d’organiser son insolvabilité.

Société Santé
Temps de lecture : 1 minute
Soutenez Politis, faites un don.

Chaque jour, Politis donne une voix à celles et ceux qui ne l’ont pas, pour favoriser des prises de conscience politiques et le débat d’idées, par ses enquêtes, reportages et analyses. Parce que chez Politis, on pense que l’émancipation de chacun·e et la vitalité de notre démocratie dépendent (aussi) d’une information libre et indépendante.

Faire Un Don