Le fait divers et la politique

Denis Sieffert  • 22 mars 2012 abonné·es

On l’appellera, provisoirement au moins, « fait divers », parce qu’il est encore inclassable et parce qu’il reste à bien des égards une énigme. L’assassinat de trois enfants juifs et du père de deux d’entre eux, lundi à Toulouse, après ceux de trois militaires quelques jours auparavant, dans la même région, et selon le même mode opératoire, suscite émotion et indignation dans tout le pays. Et les mêmes questions : qui ? Pourquoi ? La motivation raciste et antisémite semble indiscutable : deux des trois militaires abattus les 11 et 15 mars étaient d’origine maghrébine et le troisième était antillais. À l’heure où nous écrivons, il nous paraît sage cependant d’en rester à ces questions sans réponse. S’empresser de voir là la main de « l’islamisme radical », comme l’a fait, tôt lundi,

Envie de terminer cet article ? Nous vous l’offrons !

Il vous suffit de vous inscrire à notre newsletter hebdomadaire :

Vous préférez nous soutenir directement ?
Déjà abonné ?
(mot de passe oublié ?)

Une analyse au cordeau, et toujours pédagogique, des grandes questions internationales et politiques qui font l’actualité.

Temps de lecture : 5 minutes