Sale temps pour les oiseaux
Le réchauffement a réduit les migrations des volatiles, les plaçant à la merci de brusques vagues de froid. Climatologues et ornithologistes s’associent pour mieux comprendre le phénomène.
dans l’hebdo N° 1194 Acheter ce numéro
Au Moyen Âge, les premiers naturalistes écrivaient que les oiseaux s’enterraient dans les marais ou les champs pour hiberner comme les marmottes. À la fin du XVIIIe siècle, puis au XIXe siècle, les observateurs de la nature ont compris que les oiseaux quittaient l’Europe ou la France pour des terres lointaines. Au cours de leurs voyages d’exploration, ils ont même retrouvé leurs oiseaux « français » en Afrique. La communauté naturaliste admettait progressivement que de nombreux oiseaux gagnent d’autres pays[[La première Convention internationale sur la protection des oiseaux migrateurs (jamais respectée) date de 1905.]], souvent d’autres continents, pour y passer l’hiver avant de revenir nidifier à leur point de départ. Pas seulement pour la chaleur, mais aussi pour trouver la nourriture nécessaire à leur survie. La compréhension du cycle des
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