L’énigme Norbert Elias

L’historien Marc Joly s’intéresse au sociologue allemand condamné à l’exil et tardivement reconnu, inspiré par la psychanalyse.

Olivier Doubre  • 12 avril 2012 abonné·es
On sait les grandes difficultés qu’ont rencontrées nombre d’intellectuels juifs allemands contraints à l’exil après 1933 en raison de l’arrivée des nazis au pouvoir, alors même qu’ils jouissaient d’une importante reconnaissance académique ou étaient appelés à accomplir une brillante carrière. On pense évidemment à Walter Benjamin, qui vécut dans une relative misère à Paris pendant les années 1930 avant d’être interné en 1939, par une IIIe République en pleine déliquescence, dans des camps destinés aux ressortissants de la nation « ennemie », puis de se suicider non loin de Perpignan, dans la solitude la plus extrême, n’ayant pas réussi à passer la frontière espagnole. On peut citer bien d’autres cas, notamment Siegfried
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Idées
Temps de lecture : 4 minutes