Shell, l’autorisation scandaleuse

Le pétrolier a obtenu le feu vert pour son projet de forage exploratoire au large de la Guyane, en dépit des risques pour l’environnement. Parallèlement, la ministre de l’Écologie changeait de maroquin…

Marion Perrier  • 5 juillet 2012 abonné·es

Quatre forages d’exploration ultraprofonds (6 000 mètres dont plus de 4 000 mètres sous les sédiments marins) au large de la Guyane, connue pour la richesse de sa biodiversité : le projet de Shell, qui symbolise toute la démesure de l’exploration pétrolière non conventionnelle, vient pourtant d’obtenir le feu vert du gouvernement français, en dépit de l’opposition des écologistes.


Après la découverte, l’année dernière, d’or noir dans les sous-sols marins de la région, la compagnie attendait, en juin, les dernières autorisations pour lancer la deuxième phase du projet. Mais le 14 juin, Nicole Bricq, ministre de l’Écologie, et Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, annoncent une « remise à plat » de toutes les autorisations de forage dans l’attente d’une refonte générale du code minier,

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Écologie
Temps de lecture : 4 minutes