Pour étonner le monde, qui ne s’y attendait pas (nous sommes tellement habitués à les voir tenir jusqu’au bout : flageolants, sub-claquants, mais résignés à « servir » jusqu’à la tombe), la démission du pape (« résignation » est, paraît-il, le mot exact) a fait son effet.
Ça me semble une excellente décision.
Ne serait-ce que parce que, en ces temps de chômage, un emploi qui se libère est toujours une bonne nouvelle.
Non, sérieux : c’est une leçon de dignité, de savoir vivre. Josef Aloïs Ratzinger n’a pas voulu donner le spectacle déprimant qu’avait offert au monde Karol Wojtyla, son prédécesseur, en une interminable fin de vie.
Puisse son exemple être suivi dans le monde profane, où tant de puissants s’accrochent à leurs pouvoirs, prébendes et prérogatives bien au-delà de la date de péremption…
Certains, leur laïcité en bandoulière, pestent contre la couverture abusive à leurs yeux que la médiasphère accorde à l’événement : mais quoi ! Un pape qui s’en va, ça n’est pas tout à fait rien.
Ce qui me paraît, à moi, intéressant de relever, c’est l’accélération du traitement de l’info, qui conduit, dix minutes à peine après l’annonce, à supputer déjà le nom du successeur.
Quels papabili pour ce pape habile ?
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